Desordre lipidique et obésité : les relations sont-elles si étroites ? - 25/08/18
Résumé |
Introduction |
La dyslipidémie à travers les différentes études de littérature est notée chez 20 à 40 % des patients obèses.
Patients et méthodes |
Étude rétrospective portant sur 98 dossiers de patients suivis au service d’endocrinologie du chu MED 6 de Marrakech. Ces patients étaient répartis en trois groupes égaux en fonction de leur IMC (G1 : 30–35 ; G2 IMC=35–40 G3 : IMC>40).
Résultats |
L’âge moyen de notre population est de 49 ans 4 mois. La fréquence de la dyslipidémie était de 62,5 % dans l’obésité modérée G1, 73 % dans l’obésité sévère G2 et 80,5 % dans l’obésité morbide. Il existait une hypercholestérolémie (HCT) (15,4 %), une hypertriglicéridémie (HTG) : (7,3 %), et une hyperlipidémie mixte : (2,2 %). L’hypertriglycéridémie et l’hypoHDLémie étaient plus fréquentes dans l’obésité morbide. Nous n’avons pas noté de différence significative entre les trois groupes pour l’hyperLDLémie et l’hypercholestérolémie Les facteurs de risque cardiovasculaire (FDRcvx) associés étaient ; une HTA dans 31 % des cas, un diabète dans 55 %cas et une hyperuricémie dans 5 % cas. On retrouve une corrélation positive entre l’existence d’ anomalie lipidique, FDRcvx, et la sévérité de l’obésité.
Conclusion |
La dyslipidémie classiquement associée à l’obésité se caractérise par une triade métabolique athérogène incluant une élévation des triglycérides, une baisse du HDLcholestérol et un excès de la fraction des LDL petites et denses. Les différentes thérapeutiques hypolipémiantes associées à des règles hygiénodiététiques appropriées permettent souvent une amélioration du bilan lipidique surtout chez les sujets obèses.
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Vol 79 - N° 4
P. 519 - septembre 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.